



« Excusez-moi pour la poussière ».
Impressions sur papier calque
773x123cm
2017
Dans cette pièce, j’avais le souhait – certes naïf – de sortir de ces images parfois violentes et de composer un paysage fictionnel. En prenant un rôle «diplomatique», je souhaitais offrir à ces personnages d’images de presse un nouveau contexte et une nouvelle situation géopolitique. Or, cette ligne d’horizon a en fait dévoilé une sensation de ruine, quasi post-apocalyptique, un monde où ne régneraient que la solitude et la poussière. C’est le processus qui au fur et à mesure de sa mise en place et de son expérimentation m’a échappé en révélant son impossibilité, d’une utopie à la dystopie. Le titre provient de l’épitaphe sur l’urne funéraire de Dorothy
Parker, écrivaine et critique de la société américaine des années 30. Années durant lesquelles, une grande période d’érosion des sols provoquèrent d’immenses tempêtes de poussière qui forcèrent les habitants à fuir.
Les guerres (et les changements climatiques) abîment les sols provoquant ainsi d’immenses tempêtes de sable dont les
premières victimes sont les Hommes, fuyant leur pays en guerre.
En parallèle, j’ai découvert que des poussières du Sahara (au Sud de l’Algérie), soulevées par des vents, viennent en France pour fertiliser nos terres… Cela sera mon point de départ.
Cette pièce est la première d’une série d’œuvres et d’installations rassemblées sous l’intitulé « Au croisement des poussières».